Maladies

Le moustique commun ne transmet pas le zika

Le Zika a longtemps été considéré comme un virus inoffensif, du coup, les scientifiques n’ont pas vraiment pris la peine de l’étudier. Pourtant, contre toute attente, ce même virus se propage à une vitesse V et crée une épidémie incontrôlable. Les scientifiques n’arrivent pas à l’expliquer. On sait depuis longtemps que c’est le moustique tigre qui véhicule maladie. Mais avec les méthodes de lutte qui n’ont que de maigres résultats, on commence alors à soupçonner le moustique commun, le Culex, d’en être également un vecteur.

On vous dit tout dans cet article.

Le moustique commun jugé à tort

De nombreux faits viennent appuyer la théorie selon laquelle le Culex pouvait transmettre le Zika.  Selon les scientifiques, les moustiques sont catégorisés selon leur vecteur à partir des liens entre les virus de la même famille. Par exemple, on sait que c’est l’Aedes qui transmet le Zika, mais le zika s’apparente aux virus qui sont transmis par le moustique Culex. Il y a donc de grandes chances que le Culex soit également vecteur du zika.

Une équipe de scientifiques brésiliens a affirmé qu’ils avaient inoculé du sang infecté à des moustiques commun. Mais jusqu’à aujourd’hui, aucune preuve de cette prouesse scientifique n’a encore vu le jour. Un fait qui est loin de satisfaire leurs confrères et qui a mis en colère certains d’entre eux. En effet, cette fameuse découverte a donné un grand coup dans les côtes des stratégies de lutte contre les maladies transmises sur les moustiques. Ils ont donc dû travailler sur le sujet pour démontrer que ces affirmations étaient totalement fausses.

L’innocence du moustique commun prouvée

Une équipe de l’Institut Pasteur a mené une étude publiée dans Eurosurveillance pour montrer qu’il était impossible pour le Culex pipiens comme pour le Culex quinquefasciatus de transmettre le zika. Heureusement aussi parce que ce sont les types de moustiques les plus répandus dans le monde.

Pour cette expérience, 200 femelles culex ont été nourries avec du sang infecté par le zika. 21 jours après ingestion du sang, les analyses ont montré que seuls entre 0 et 7 moustiques sur 40 ont été infectés. Et le peu de virus qui a pu se faufiler ne s’est que très peu multiplié. Ils ont aussi injecté le virus directement dans l’abdomen de 200 moustiques femelles, pour contourner le passage dans l’estomac. Le verdict reste le même : aucune trace du virus dans les glandes salivaires.

Cette expérience montre alors que le zika n’est pas compatible avec le Culex. En plus, en laboratoire, les scientifiques ont créé des conditions optimales, pourtant il n’y a pas eu contamination. Donc, espérer une quelconque réussite dans la nature est tout bonnement impossible.

Une répercussion sur les méthodes de protection

On a déjà dit que l’accusation concernant l’implication du moustique ordinaire dans la transmission du zika avait remis en cause les méthodes de lutte antimoustique. Mais l’expérience de l’Institut Pasteur a levé le voile sur cette histoire. Le moustique tigre pique le jour et peut se développer même dans les petites eaux. Et le moustique ordinaire, par contre, aime les grands espaces et pique la nuit. On utilisera donc des méthodes différentes pour lutter contre les deux espèces.

La transmission par le sexe

Outre les moustiques, il y a un autre moyen de contracter le zika : le sexe. Des études ont détecté la présence du virus dans le sperme des malades même 15 jours après que les symptômes aient disparus. Donc, messieurs, si vous revenez d’une zone touchée par le zika, mieux vaut éviter les rapports protégés pendant au moins six mois après votre retour. Votre compagne et vous envisagez d’avoir un enfant ? Évitez toute tentative de procréer pendant cette période.

Une propagation éclair

Dix-huit mois après ses débuts en 2014 en Polynésie française, le Zika a réussi à atteindre deux continents. Les scientifiques tentent d’expliquer partiellement cette propagation ultrarapide par le fait que la maladie a été découverte dans une région reculée du monde. Les populations n’avaient aucune idée de comment la maladie se transmettait ni de comment faire pour lutter contre.

Pourtant, le Zika a tout d’une maladie bénigne. En effet, 70 à 80% des personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Les 30 à 20% restants ne montrent que des signes grippaux : fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, rougeurs cutanées et même la conjonctivite. Au bout d’une semaine, le corps élimine le virus et les signes de la maladie disparaissent : plus de contagion possible.

Apparemment bénin, et pourtant…

Rien de bien méchant du côté des symptômes de la maladie. Pourtant, Zika nous a bien caché son côté obscur. Les scientifiques soupçonnent une relation entre le zika et le syndrome de Guillain-Barré. C’est une paralysie progressive qui peut atteindre le cœur et les poumons, donc, une maladie à ne pas prendre à la légère. Heureusement, cette paralysie n’est pas irréversible. La guérison se fait lentement mais les décès sont extrêmement rares.

Mais le zika est encore plus terrifiant pour les femmes enceintes. En effet, lorsqu’elles contractent la maladie pendant la grossesse, le virus s’attaque au système nerveux du fœtus. Celui-ci risque alors de développer une microcéphalie. Les bébés atteints de cette malformation ont un périmètre crânien inférieur à la moyenne. La microcéphalie entraîne un retard de développement, certes, mais aussi la mort dans certains cas. Les scientifiques ne savent pas à quel moment de la grossesse le virus s’attaque au fœtus, mais aux IRM, les résultats sont encore plus terrifiants que ce qu’ils  pensaient.

Le moustique tigre, seul responsable

Le moustique commun mis hors de cause, le moustique tigre reste le seul responsable de la transmission du zika. Pourtant, en France, on ne connaît pas très bien le moustique tigre. En effet, une étude de l’IFOP pour Vigilance-Moustiques a montré que même les français qui vivent dans les zones de vigilance rouge ne savent que très peu de choses sur ce moustique responsable de beaucoup de maladies.

Selon ce sondage, seulement 4% du panel de personnes ont connaissance de toutes les maladies que peut transmettre le moustique tigre. Seuls 43% des habitants savent à quoi ressemble ce dangereux diptère. Plus étonnant encore, 35% des personnes interrogées ne savent même pas qu’il est présent dans leur département. La lutte contre le moustique tigre s’annonce encore plus compliquée puisque 59% des habitants ne pensent pas à signaler la présence du fameux moustique aux autorités.

La lutte anti-moustique en marche

Empêcher les moustiques de proliférer est la première étape de la lutte anti-moustique. L’idée c’est de détruire les gîtes larvaires et de procéder à une démoustication aux produits chimiques. Les scientifiques encouragent l’utilisation de protection individuelle, notamment pour les sorties pour éviter de se faire piquer, surtout que le moustique pique en journée.

Les scientifiques ont aussi mis en place une méthode radicale pour se débarrasser enfin des moustiques : les moustiques génétiquement stérilisés. Ces mâles OGM sont relâchés dans la nature pour féconder les femelles sauvages. Jusque-là, rien de bien étonnant. Mais pourtant, les progénitures de ces mâles n’ont aucune chance de survivre sans antibiotiques (qu’on ne trouve pas dans la nature). Une méthode qui semble parfaite sur le papier, mais qui n’est pas très efficace une fois déployée. On en parle d’ailleurs dans cet article.

Mais qu’il s’agisse de moustique commun ou de moustique tigre, la meilleure protection reste la moustiquaire.

La moustiquaire Tranquilisafe contre le moustique commun

La moustiquaire fait office de barrière protectrice qui empêche les moustiques d’entrer chez vous (et pas que les moustiques d’ailleurs). Ici, pas de tri, que ce soit un moustique tigre ou un moustique commun ou une autre espèce, l’accès à la maison est interdit. Installer une moustiquaire sur chaque ouverture c’est aussi éloigner les produits chimiques, surtout si vous avez des enfants ou une femme enceinte (ou les deux) chez vous. 

Mais pourquoi Tranquilisafe ? Parce que nous essayons toujours de proposer des produits qui répondent vraiment aux besoins du plus grand nombre. Avec nos moustiquaires, par exemple, pas besoin de faire appel à un installateur pour la pose. Vous pouvez la faire vous-même. Oui, même vous qui ne connaissez rien en bricolage. De toute façon, pas d’outils compliqués ici, une paire de ciseaux et un mètre suffisent amplement.

On pense aussi aux propriétaires d’animaux qui doivent toujours accourir lorsque le chien veut faire un tour dehors mais que la moustiquaire coulissante est fermée. Nous avons trouvé la solution : une moustiquaire qui, non seulement, s’ouvre et se referme toute seule, mais s’adapte aussi aux portes avec des chatières.

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Bref, accusé à tort, le moustique commun ne transmet finalement pas le zika. Une maladie qui semble bénigne mais qui peut s’avérer dangereuse dont le seul responsable de sa transmission à l’homme est le moustique tigre. Utiliser une moustiquaire est le moyen le plus efficace à ce jour, pour éloigner les moustiques. Mais pas n’importe quelle moustiquaire, mais une moustiquaire Tranquilisafe. Découvrez tous nos produits antimoustiques dès maintenant.

 

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