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Virus du Nil: la propagation à vitesse grand V chez les oiseaux

Le virus du Nil est présent un peu partout en Europe et la France n’a pas été épargnée. S’y prend-on de la bonne façon avec cette maladie ? Une étude menée par les scientifiques de l’Université d’Estrémadure veut tirer la sonnette d’alarme sur la rapide propagation de la maladie chez les oiseaux dans cette zone. On vous dit tout sur le virus du Nil et sur cette étude.

Tout ce qu’il faut savoir sur le virus du Nil

Mais le virus du Nil, c’est quoi ?

Il s’agit d’une maladie transmise, encore une fois, par nos amis les moustiques. C’est plus précisément l’Aedes japonicus qui en est à l’origine. Attention ! On ne dit pas que tout moustique que vous rencontrerez est porteur du West Nile Virus. Mais tout le monde peut être porteur, même les enfants, même si les symptômes sont légers. A noter toutefois que les humains ne sont pas les seuls à pouvoir contracter la maladie, les chevaux également. Mais la contamination d’humain à humain ou de cheval à humain et vice versa n’existe pas. L’homme et le cheval sont « des hôtes sans issue ».

Comment savoir si j’ai le virus du Nil ?

La durée d’incubation du virus va de 2 à 5 jours en temps normal. Mais ça peut aller jusqu’à 21 jours pour les contaminations par transfusion sanguine. Dans 80% des cas, les malades ne présentent aucun symptôme.

Pour les 20% restants, les symptômes du virus du Nil ressemblent à s’y méprendre à ceux de la grippe. Fièvre, nausées, grosse fatigue, éruptions cutanées et maux de tête font partie du lot. Mais lorsqu’il est question d’encéphalite (ce qui représente 1 cas sur 150), on constate une forte fièvre, des tremblements, une baisse du tonus musculaire, une désorientation, des convulsions et des fois, le patient tombe dans le coma. La mortalité est montée à 2% ces dernières années.

Et en ce qui est du vaccin et du traitement ?

Question vaccin, il n’y en a pas encore aujourd’hui pour le virus du Nil. De même, il n’existe aucun traitement spécifique de la maladie. La seule chose à faire, c’est de baisser la fièvre et traiter les symptômes à l’aide de médicaments qu’on peut facilement se procurer en pharmacie. Mais une hospitalisation s’impose pour les cas graves.

Comment alors se protéger du virus du Nil ?

Comme il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique, le meilleur moyen de se protéger du virus du Nil, c’est d’éviter de se faire piquer par les moustiques. Comment se débarrasser des moustiques ? Il en existe pas mal de moyens d’y arriver.

Bien se couvrir

C’est vrai, c’est l’été ! On n’a qu’une seule envie : sortir nos beaux vêtements légers, faire apparaître quelques morceaux de peau. Et pourtant, c’est ce qu’il ne faut pas faire. Ces petits centimètres d’épiderme à découvert est une attraction pour les moustiques qui s’y jetteront à corps perdu. Pensez donc à toujours porter des vêtements à manches longues. Des vêtements légers qui ne vont pas vous faire transpirer comme un porc parce que les moustiques aiment bien tout ça. On en parle d’ailleurs dans cet article.

Mais vous pouvez aussi imprégner vos vêtements de perméthrine. Cette substance anti-moustique a l’avantage de n’avoir aucune odeur, mais d’une grande efficacité contre les diptères suceurs de sang. Si elle est efficace, elle n’est pas conseillée pour les plus jeunes. Le produit peut entraîner des réactions allergiques chez les plus petites.

S’enduire de produits anti-moustiques

Les produits anti-moustiques, ce n’est pas ce qui manque. On trouve des lotions anti-moustiques, des sprays et bracelets un peu partout. Mais il faut savoir qu’ils sont tous à base d’huiles essentielles. On ne le dira jamais assez : ce type de produit, ce n’est ni pour les moins de trois ans ni pour les femmes enceintes. Le risque d’allergie est beaucoup trop élevé chez ces catégories de personnes.

Utiliser une moustiquaire

La fameuse moustiquaire, une méthode efficace qui a permis à nos grands-mères de se débarrasser des moustiques pour la nuit. Eh oui, un tissu en voile qui pend au-dessus du lit qui tient les moustiques à distance. Mais aujourd’hui, les moustiquaires pour portes et fenêtres sont devenues le summum de la praticité. Les modèles Tranquilisafe, par exemple, sont dotés de plusieurs aimants, intelligemment placés, qui permettent de s’ouvrir et de se fermer automatiquement à chaque passage.

Chez Tranquilisafe, il n’y en a pas que pour les ouvertures de la maison, bébé aussi a sa part. Dans sa chambre, votre petit bambin peut s’endormir sans crainte dans sa moustiquaire pour bébé avec support universel. Et pour les sorties de bébé, Tranquilisafe a aussi concocté une moustiquaire nomade, pratique et efficace. Grâce à sa taille, elle s’adapte aux poussettes, nacelles et lits parapluies. L’accessoire parfait à avoir sous la main pour les sorties ou pour les randos.

Et pour accentuer le côté pratique, Tranquilisafe a pensé aux animaux domestiques. Pour ça, nos moustiquaires ont été conçues pour laisser les chatières sur les portes accessibles pour vos compagnons à quatre pattes. Il suffit de remonter le bas de la moustiquaire et fixer avec le scratch.

Mais bon, on veut quelque chose de pratique, mais on veut surtout quelque chose qui dure. Eh oui, avec les enfants et le chat qui adore s’accrocher à la toile, vos moustiquaires ne font pas long feu. C’est pour ça que nous avons conçu une moustiquaire en fibre de verre, résistante aux chocs et aux UV qui vous accompagneront longtemps.

Zoom sur l’étude de l’UEX sur le virus du Nil

Cette étude menée par l’Université d’Estrémadure a montré que le virus du Nil se transmet rapidement chez les oiseaux sauvages.

L’enquête

Cette étude avait pour objectif de détecter les anticorps contre le virus du Nil et du virus Usutu chez la cigogne noire en Europe outarde. Cette expérience a porté sur 400 oiseaux sauvages issus de 56 espèces différentes.  Tout cela en collaboration avec les centres de récupération de la faune Action for the Wild World de Los Hornos et Bajoz en Cáceres.

En plus de la cigogne noire, les chercheurs ont également décelé des taux très élevés d’anticorps chez une autre espèce : le vautour fauve.

Le verdict est sans appel : le west nile virus circule rapidement chez les oiseaux sauvages ; Déduction faite à partir d’un échantillon sur 5 testés. Dans son communiqué de presse, l’Université d’Estrémadure évoque une prévalence de 18,29% chez les oiseaux. D’ailleurs, certains de ces individus ont succombé suite à des symptômes nerveux. D’autres espèces porteuses du virus ont été classées comme vulnérables face au virus. Il est donc d’autant plus important de voir comment ces individus fonctionnent avec le virus, d’après le Professeur Eva Frontera de la Faculté vétérinaire de l’Uex qui a dirigé l’équipe.

En quoi ce résultat est-il important ?

Nous savons bien que les oiseaux jouent un rôle important dans le cycle épidémiologique du west nile virus. Si le virus se transmet facilement chez les volatiles, le risque de contamination des moustiques est alors encore plus accru. Et suivant la chaîne, le risque de contamination des humains aussi.

Une étude qui ne s’arrête pas là

Mais tout ceci n’est que la partie immergée de l’iceberg. Selon Daniel Bravo, co-auteur de l’étude, il est d’une importance capitale de renforcer la surveillance. D’après le chercheur, les moyens déployés jusqu’à aujourd’hui sont insuffisants. Pour remédier à tout ça, l’équipe de l’UEx s’est fixé comme objectif de comprendre la « séroprévalence réelle de la population d’Estrémadure » face au West Nile virus. Il est tout aussi important d’isoler tous les facteurs de risques de l’infection.

Pour la suite, l’équipe compte également étendre l’enquête aux villes de Cáceres et Badajoz. Tout ça sera possible grâce à un accord entre le collège des Vétérinaires de Bajoz et l’UEx. Le but : signer très tôt la sonnette d’alarme pour que les autorités puissent mettre en place des moyens plus efficaces de prévention et de contrôle.

Si cette enquête a porté sur les oiseaux, les chercheurs de l’Uex se penchent aujourd’hui sur les vecteurs de la maladie, dont notamment le moustique du genre Culex. 

Bref, le virus du Nil gagne de plus en plus de terrain en Europe. Mais avec cette étude des scientifiques de l’UEx, il a été prouvé que la contamination se fait très rapidement chez les oiseaux. Il est donc plus qu’important de redoubler de vigilance. Espérons que le virus du Nil ne se plaise pas en France. Mais comme on n’est jamais trop prudent, il faut se protéger. Pour ça, vous avez différentes façons de faire : les sprays anti-moustiques, la lotion et les bracelets. Mais le moustique du genre Culex, vecteur du virus du Nil, voyage aussi la nuit. Une protection dans la maison s’impose donc : la moustiquaire. Découvrez toutes les moustiquaires Tranquilisafe.

En choisissant Tranquilisafe, vous choisissez une entreprise responsable qui travaille avec des cartons usagés pour expédier ses colis : du zéro déchet, c’est mieux pour la planète. Et en plus, une partie de notre production est faite à l’atelier de l’Esat de Gap. 

 

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