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Aube et Marne: un insecte mystérieux martyrise les habitants

Certains habitants d’Aube et de la Marne vivent un calvaire depuis plusieurs semaines maintenant. Des éruptions cutanées sur les parties découvertes du corps comme le bras, le torse ou les jambes qui démangent et qui agacent… C’est le quotidien d’une dizaine de victimes depuis le retour des beaux jours. Si les hypothèses sur l’origine de ce mal émanent de partout, rien n’est encore sûr aujourd’hui.

Les moustiques, innocents pour cette fois

Dans l’Aube ainsi que dans le Marne, plusieurs dizaines de personnes se plaignent de boutons mystérieux qui démangent atrocement depuis le retour des beaux jours. La cause de ces phénomènes est totalement inconnue. Serait-ce notre diptère préféré : le moustique ? L’aspect des boutons ne ressemblent en rien aux réactions dues aux piqûres de moustiques.

En plus, les boutons dus aux piqûres de moustiques disparaissent au bout de deux ou trois jours. Or, ces boutons peuvent durer plus d’une semaine. D’ailleurs, les victimes affirment avoir été piquées même après s’être enduites d’anti-moustiques. Si on ignore encore l’origine de ces boutons, on peut être sûrs qu’il ne s’agit pas du moustique (pour une fois qu’il est innocent).

Moustique ou pas, le processus est le même. Cet insecte mystérieux injecte une substance anticoagulante très allergisante dans le sang. Les trucs et astuces de grand-mère pleuvent sur la toile sans vraiment savoir où on est question efficacité.

Les habitants témoignent

Une habitante de Saint-André-les-Vergers, victime de ces démangeaisons mystérieuses parle de petits boutons rouges sur tout le corps. Depuis une semaine environ, la malheureuse se gratte jusqu’à l’os, ce qui l’empêche même de dormir la nuit. A l’apparition des boutons, elle a traité son lit ainsi que son tapis, mais rien n’y fait.

Mais on se gratte aussi du côté de Troyes. Une habitante pensait qu’il s’agissait de punaises de lit. Elle a tout passé au crible fin mais rien. Une situation de plus en plus stressante pour ces victimes. Une autre troyenne vit un véritable enfer de grattage depuis une semaine. Les boutons ont recouvert tout son corps, et l’empêchent aussi de dormir. Mais elle n’est pas la seule. D’après elle, un de ces amis à Reims et sa sœur vivant à Paris souffrent aussi du même mal.

Toujours à Troyes, une habitante s’est imbibée de pommade antihistaminique et de bain à la bétadine rouge pendant deux semaines pour venir à bout de ces démangeaisons et de ces boutons. En effet, elle pensait à une allergie au soleil et aux herbes.

Une autre victime, rescapée du Covid-19 a également vu des boutons rouges apparaître sur son corps, ainsi que celui de son mari. Pourtant, elle ne sort que très peu depuis le covid et pourtant… Les boutons ont surtout recouvert ses jambes, son torse et ses avant-bras. Les boutons disparaissent après quelques jours mais réapparaissent dans d’autres zones du corps. Heureusement, les antihistaminiques les aident à mieux dormir. Le couple pense avant tout à des puces à cause du chien. Mais le traitement antipuce de ce dernier n’a rien changé à la situation. La gale est même apparue dans la liste des origines probables de ces boutons.

Une jeune retraitée de Champillon partage également son expérience. Tout commence lorsqu’elle donne un petit coup de frais à son jardin laissé à l’abandon le 10 juin dernier. Deux jours plus tard, des boutons rouges sont apparus un peu partout sur son corps. Elle pense alors à des moustiques. Pourtant, les boutons persistent et prennent un aspect bizarre. Au milieu du bouton, un petit trou se mettait à saigner et une croûte apparait quelques jours plus tard. « Ça démange à tel point que même l’Apaisyl ne peut rien y faire », se plaint-elle.

L’ARS encore dans le noir quant à l’origine des boutons

L’Agence régionale de santé du Grand Est ne se contente que de quelques observations mais n’apporte pas de réponse quant à l’origine de ces boutons. Sur son site, elle confirme l’existence des nombreux signalements émanant de différents départements du Grand Est. Dans son communiqué, l’agence parle d’éruptions cutanées et de démangeaisons qui se manifestent sur les jambes, les bras, bref, toutes les zones découvertes du corps. En ce qui est de l’origine de ces lésions, elle évoque l’invasion des chenilles processionnaires du chêne qui sont particulièrement urticantes. Mais il se pourrait également que ce soit aussi des petits insectes « de type aoûtats » les responsables de ces démangeaisons infernales. Seule solution avancée par l’ARS : consulter un pharmacien ou un médecin en cas d’affection cutanée.

Ce qu’en disent les pharmaciens

Un pharmacien de l’Aube, après avoir vu de nombreuses victimes passer à son comptoir, alerte sur ce phénomène. D’après lui, il ne date pas de cette année. Ça fait bel et bien trois ou quatre ans que dès que la chaleur revient que ce cas réapparaît. Et d’après lui, il n’y a pas que dans l’Aube que ce phénomène se produit. Un confrère de Bar-sur-Seine lui aurait également parlé de ces personnes qui travaillent dans les vignes qui se font aussi piquer.

Il pense d’ailleurs contacter le centre de parasitologie de Reims pour qu’ils se penchent sérieusement sur la question. Il est même étonné que ce ne soit pas déjà le cas. Pour entamer cette démarche scientifique, il pense prendre des photos, recueillir des témoignages en guise de preuves.

Les responsables de ces phénomènes. Le pharmacien pense à la simulie bien qu’il n’en soit pas vraiment convaincu. Concernant les chenilles processionnaires du chêne ou les aoûtats, le pharmacien est beaucoup plus dubitatif. Il a rappelé qu’il n’y avait pas de chênes dans l’Aube et surtout, les victimes se font piquer même dans endroits non-boisés. En ce qui est des chenilles, ces pustules ne ressemblent en rien aux lésions dues à leurs poils. Pour les aoûtats, il est encore moins convaincu. Ces bestioles préfèrent piquer dans les petits plis de la peau. Or, ici, toutes les parties découvertes de la peau sont prises d’assaut.

Ce qu’en disent les entomologistes

Christophe Brua, membre de la Société alsacienne d’entomologie, s’est également expliqué sur ces phénomènes. Il penche plutôt pour la thèse de la simulie. Ces petits moucherons peuvent faire de vos journées un véritable enfer en rentrant dans les oreilles, dans les narines etc. Mais normalement, il n’y a pas de pustules, sauf s’il s’agit d’une autre espèce de simulies.

Quoi qu’il en soit, l’entomologiste n’écarte pas la thèse de la chenille processionnaire du pin. Ses poils, emportés par le vent, sont très urticants et peuvent rester très longtemps. Et même si les chenilles ont déserté le nid, les poils restent urticants au bout d’une année. Le plus dérangeant, c’est qu’il est impossible de voir où le poil s’est implanté même si les pustules apparaissent.

Mais le seul bémol, c’est que la chenille concessionnaire du pin n’est censée exister que dans la région méditerranéenne. Quoiqu’une étude menée par l’Insee montre qu’elle est en expansion. Cette espèce du Sud part désormais à la conquête du Nord. On a d’ailleurs repéré un foyer en Alsace et en Ile-de-France.

L’entomologiste pense également à un combo simulie-chenille qui pourrait expliquer cette difficulté à identifier la source du problème.

Bien se protéger 

Que vous soyez dehors ou chez vous, apparemment, il y a toujours un risque de se retrouver avec le corps recouvert de ces fameux boutons mystérieux. Si se protéger dehors reste encore problématique comme l’origine de ces phénomènes est encore inconnue, vous pouvez tout aussi bien vous protéger chez vous=Si ces lésions proviennent d’une piqûre d’insectes, ce qui est probablement le cas, la meilleure protection lorsque vous êtes chez vous, c’est la moustiquaire.

Pourquoi ? Si la toile de la moustiquaire est faite avec des mailles assez serrées pour empêcher un moustique de passer, c’est qu’aucun insecte ne peut passer. Eh oui, une moustiquaire, ce n’est pas forcément que pour les moustiques, la preuve dans notre article sur la mouchtiquaire. Tout ce qui est bestiole pouvant venir de dehors ne pourront pas entrer dans votre havre de paix.

Tranquilisafe a d’ailleurs conçu une toile qui est non seulement résistante (oui, c’est en fibre de verre, s’il vous plait) ; mais elle est pratique et très esthétique. Ajustables, adaptées ou sur-mesure, nous concevons différentes dimensions et différentes formes de moustiquaires.

Mais il y a encore plus important à protéger de ces phénomènes : votre bébé. Pourtant, lui aussi a droit de profiter des beaux jours. Grâce à la moustiquaire nomade de Tranquilisafe, votre bébé peut rester à l’extérieur autant qu’il le voudra, sans se faire piquer.

Et puis, c’est toujours bien de se tourner vers une entreprise responsable qui participe à l’insertion des personnes en situation de handicap comme Tranquilisafe. Eh oui, nos moustiquaires sur-mesure et une partie de nos moustiquaires ajustables sont fabriquées à l’atelier couture de l’Esat de Gap. Et nous ne comptons pas nous arrêter là. Nous travaillons sur de nouvelles collaborations qui devront prendre vie, nous l’espérons, dans très peu de temps.

 

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