« Cette expérience m’a fait comprendre à quel point les moustiques étaient dangereux »: interview avec Solène, rescapée de la dengue
Angoisse, fatigue, la peur de ne pas savoir ce qui vous arrive vraiment. Avez-vous déjà connu cela? C’est ce qu’a vécu Solène Gonzalez, un agent immobilier de 32 ans qui a contracté la dengue et qui habite Montpellier. Elle partage son expérience avec vous.
1/ Merci Solène d’avoir consacré un peu de temps pour nous et de partager votre expérience. Pour commencer, comment pensez-vous avoir contracté la dengue?
Je suis déjà allée plusieurs fois en Martinique. Mais c’est au cours de mon dernier voyage que j’ai contracté la dengue. C’était en septembre dernier. Mon séjour a duré cinq jours et c’est là que j’ai dû me faire piquer par un moustique porteur de la dengue sans m’en rendre compte.
2/ Comment vous êtes-vous protégé pendant vos multiples séjours en Martinique?
Rires. Je n’utilise ni spray, ni lotion ni autre anti-moustique à utiliser en extérieur quand j’y vais. Pourquoi? Parce que je n’en ai pas utilisé pour mes précédents voyages, du coup je m’y suis habituée. Et je n’ai jamais rien eu, du moins, pas avant mon dernier séjour.
Mais notre lit était équipé d’une moustiquaire à baldaquin, ce qui n’est pas le top en termes de protection anti-moustique. Je trouve qu’elle n’était pas adaptée à une région où les moustiques sévissent. Elle n’est pas hermétique, du coup les moustiques peuvent entrer et venir. Elle sert seulement à dissuader les moustiques de s’approcher de nous.
2/ Aviez-vous déjà des symptômes avant de rentrer en France?
Je n’étais pas du tout malade quand j’ai quitté la Martinique. Je suis arrivée en France le 15 septembre. Ce n’est que le 17 septembre, soit deux jours plus tard que j’ai commencé à avoir des symptômes: J’ai eu de forts maux de tête, une grosse fièvre et des nausées. J’ai aussi ressenti une grosse fatigue ainsi que des douleurs aux yeux. J’avais du mal à les bouger de gauche à droite ou de haut en bas. Et puis sont apparus les plaques et les rougeurs sur la peau.
Je suis restée dans cet état pendant plus de 5 jours. Me lever devenait de plus en plus pénible alors j’ai décidé de rester au lit.
3/ Comment avez-vous su que vous aviez la dengue?
Comme je vous l’ai déjà dit, je n’avais aucun symptôme à mon arrivée en France. Le week end après mes premiers signes de maladie (grosse fatigue, douleurs aux articulations et aux os), je suis allée consulter un médecin. Son diagnostic: c’était soit la covid19, soit le chikungunya. Je n’étais pas très convaincue alors je lui ai dit que c’était impossible. Il m’a alors demandé de faire une prise de sang.
Les résultats ont mis 10 jours à arriver (quelle angoisse!). Tous les tests sont revenus négatifs. Le médecin m’a alors dit qu’il était trop tôt pour que la dengue soit détectable. Il a donc fallu refaire des tests quelques jours plus tard.
4/ Quel traitement avez-vous suivi? Pendant combien de temps?
En fait, il n’y a eu aucun traitement à suivre. Mon médecin m’a juste prescrit des antalgiques pour réduire les douleurs musculaires et pour réduire la fièvre. Je les ai pris jusqu’à ce que les symptômes disparaissent complètement.
Question traitement naturel, j’avoue que non, je n’y ai pas pensé. Je me suis juste contenté des antalgiques qui m’ ont été prescrits.
5/ Comment votre entourage a réagi en sachant que vous avez la dengue?
Au début, tout le monde était inquiet du fait de mon état de santé mais aussi de la possibilité d’être contaminé à leur tour. Mais après l’article paru dans le journal, l’appel de la veille occitanie, la démoustication de mon domicile etc, la situation est devenue assez loufoque et on a tous commencé à en rire. 😀
6/ Comment avez-vous vécu cette maladie? Quels sont vos ressentis?
Je ne vais pas le cacher, l’inconnu est une chose qui fait peur. Pendant la période où les symptômes étaient de plus en plus lourds, j’étais vraiment angoissée. En plus, le fait que j’aie été toute seule chez moi pendant tout ce temps. J’ai très mal vécu les quelques jours de symptômes mais heureusement que je pouvais quand même m’occuper de moi-même. Mais bon, les résultats de mes analyses sont revenus à la normale après un mois.
7/ Comment avez-vous fait pour protéger les membres de votre famille de cette maladie?
Heureusement, mon conjoint était encore en Martinique pendant toute la période à laquelle j’étais vraiment malade. Lorsqu’il est revenu, les symptômes avaient déjà disparu. Et nous n’avons pas d’enfants. Toutefois, pendant la période où j’étais malade, je ne suis pas sortie de chez moi pour protéger mon entourage.
8/ Et maintenant, comment allez -vous? Avez-vous encore des séquelles de votre maladie?
J’étais sujette à une grosse fatigue pendant un ou deux mois. Je pense que la maladie a eu des impacts encore plus importants sur mon organisme, notamment au niveau du foie. C’est peut-être dû aux anti-douleurs que j’ai pris sur du long terme. Cela a dû siphonner toute mon énergie, au point d’avoir beaucoup de mal à me réveiller le matin.
Mais bon, je me suis battue et la fatigue a diminué petit à petit au long des semaines. Aujourd’hui, je peux dire que tout est nickel.
9/ Quelle leçon avez-vous tiré de cette expérience?
Cette expérience m’a fait comprendre à quel point les moustiques étaient dangereux. Lors de mes précédents voyages en Martinique, j’avoue ne pas avoir été la plus prudente en n’utilisant aucun anti-moustiques. Les gens ne se rendent pas vraiment compte de la dangerosité de ces bestioles. Pourtant, ils ne se limitent pas à nous énerver avec leurs bourdonnements incessants, à nous piquer, à nous donner des démangeaisons partout et nous attaquer même pendant notre sommeil. Ils peuvent transmettre des maladies graves, voire même mortelles. Il faut donc les éloigner le plus possible de vous pour éviter de vous faire piquer.
10/ Quelles sont les mesures que vous allez prendre pour éviter que la situation ne se répète?
La première chose à faire, c’est de mieux me protéger pendant la saison des moustiques, que ce soit ici ou lors de mes déplacements en Martinique (rires). Parce que même en France, on peut très bien contracter la dengue ou une autre maladie transmise par les moustiques comme ce jeune étudiant (dans l’article cité plus haut) qui s’est fait piquer par un moustique porteur de ma dengue, un fait qui n’est pas sûr mais comme j’ai été la seule à avoir été infecté dans mon quartier,…. ça donne à réfléchir.
J’utiliserai désormais tout ce qui est répulsif anti-moustique (lotion, spray etc) et surtout la moustiquaire. Ce qui est sûr, c’est que je vais faire très attention à partir de maintenant que ce soit en restant chez moi ou en profitant des beaux jours d’été en extérieur. 🙂
11/ Que conseillez-vous à votre entourage pour éviter d’attraper la dengue?
Depuis, je sème la bonne parole autour de moi en conseillant à mon entourage, mais aussi à tout le monde de toujours se protéger contre les moustiques. Chimiques, naturels etc, les moyens de se débarrasser de ces nuisibles ne manquent pas. Mine de rien, ils peuvent être vecteurs de maladies plus ou moins graves. Et il se peut même que vous ne sentiez pas les piqûres, pourtant les conséquences peuvent être tout ce qu’il y a de plus graves.
Merci Solène d’avoir consacré un peu de son temps pour cette interview et d’avoir partagé son expérience malheureuse avec la dengue. Espérons qu’elle continue à aller bien. 🙂
Nos conseils pour éviter de vous faire piquer
On a vu qu’il n’était pas toujours nécessaire de voyager dans les pays tropicaux pour attraper la dengue. Et puis, les moustiques contaminés ne sont aucunement différents de leurs congénères sains. Pensez donc à toujours vous protéger de jour comme de nuit. Mais comment? Nous délivrons tous les secrets d’une nuit sans moustique dans cet article.
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