ActualitéInsectes

La lutte anti-moustique un peu partout en France

Les beaux jours arrivent, chouette ! Mais ce qui est loin d’être chouette, ce sont les moustiques qui se pointent en force. Et que dire du fameux moustique tigre qui est aujourd’hui installé dans 60% du territoire français. De nombreuses communes se sont lancées dans la lutte anti-moustique.

 Chauve qui peut à Cogolin

A Cogolin, on a choisi une option nettement plus écologique pour cette lutte anti-moustique : les chauves-souris. Elles sont particulièrement friandes de viandes de moustiques (si de la viande il y a). Ces pauvres bêtes ont de plus en plus de mal à se nourrir notamment à cause de la pollution lumineuse. Les enseignes lumineuses et les lampadaires perturbent les insectes et le combo lumière-chaleur finit par les achever.

La mairie a donc fait appel au GCP (Groupe chiroptère de Provence) pour mener des études conjointes pour identifier les espèces cogolinoises et les endroits où on peut les trouver dans les alentours. L’objectif de cette collaboration est de récolter le maximum d’informations pour concevoir des nichoirs adéquats.

A la lumière des informations recueillies, la mairie a donc aménagé six toits en pension complète pour les chauves-souris. Font également partie du lot deux refuges dans les arbres aux Marines de Cogolin mis en place vers la mi-Août. Quatre autres surplombent les parties de la commune où on trouve le plus de chauves-souris.

D’après Franck Thiriez, conseiller municipal délégué à la cause animale, ces rhinolophes, l’espèce de chauve-souris la plus fréquente à Cogolin, sont une manière écologique de limiter la propagation des moustiques. Mais attention, ne nous emballons pas. Il n’y a aucune garantie que ces refuges trouveront des résidents. Cela va dépendre du bien-vouloir des chauves-souris. On vous parle d’ailleurs de ces diptères comme anti-moustiques dans cet article.

A Domagné, on chasse les moustiques la nuit

C’est officiel ! Le moustique tigre a bel et bien pointé le bout de son nez à Domagné, en Ille-et-Vilaine. Les autorités locales n’ont pas attendu longtemps pour remédier au problème. Elles ont procédé à un traitement insecticide dans les quartiers où on a repéré le moustique tigre la nuit du 26 au 27 Août. Objectif de cette mission nocturne : éliminer les larves et réduire au maximum la population d’adultes pour que le moustique tigre ne s’implante pas pour de bon.

L’ARS Bretagne rappelle encore aux habitants l’importance de signaler le moustique tigre dès qu’ils aperçoivent. Rappelons qu’il s’agit d’un petit spécimen de 5mm environ reconnaissable par ses rayures blanches et noires sur les pattes et le corps. Ce n’est pas le moustique qui va vous empêcher de dormir mais plutôt celui qui va vous piquer en pleine journée.

On teste un nouveau traitement anti-moustique à Recy

Cette année, la commune de Recy a eu droit à de fortes précipitations tout au long de l’été. Ceux qui ont le plus profité de cette situation sont les moustiques. Conséquence : impossible de se promener, ou de faire des fêtes en extérieur sans que ces suceurs de sang sans scrupule ne s’invitent d’après la mairie de Recy.

Fin août, les autorités locales ont choisi un nouveau traitement anti-moustique, répandu par hélicoptère. Mais en attendant que ce traitement fasse effet, les autorités locales rappellent aux habitants les mesures de base pour prévenir la prolifération des moustiques : supprimer tous les points d’eau, revoir les gouttières, couvrir les réservoirs d’eau, débroussailler de temps en temps et bien d’autres encore.

La Charente-Maritime dédie un gros budget à la chasse au moustique commun et au moustique tigre

Chaque été c’est la même rengaine ! Les moustiques viennent entonner leurs mélodieux bourdonnements et se nourrissent sans aucune honte du sang des touristes comme des habitants. Et pourtant, les autorités locales allouent chaque année un budget colossal à la lutte anti-moustique. Pour rappel, la lutte contre les moustiques dans la région a commencé en 1968. Le service de démoustication de la Charente-Maritime compte aujourd’hui 19 salariés en tout. Et ce service coûte environ 1.5 millions d’euros chaque année. Mais cette année, les moustiques font légion à cause des hautes températures et des pluies abondantes.

Cinq communes concernées

Le service de démoustication garde un œil principalement sur les zones touristiques en bord de mer. Mais ce n’est pas pour autant que le reste est négligé. Mais pourquoi ? Plus qu’une question de confort auditif ou autre, c’est plutôt une histoire de survie de l’économie. Eh oui, si les moustiques importunent les touristes, plus personne ne viendra. Eh depuis l’implantation du moustique tigre en 2018, la Charente-Maritime n’a plus stoppé sa lutte contre ce dangereux prédateur.

Cinq communes figurent parmi les plus touchées : Nieul-sur-mer, Saint Georges d’Oléron, Chaniers, Saintes et Périgny. D’ailleurs, il ne faut pas s’étonner de la présence de ces insectes sur les grands axes touristiques. Les spécialistes pensent que le moustique tigre est venu dans une voiture de touristes et s’est établi dans la région pour proliférer.

Un service qui travaille toute l’année

Pour le Se service de démoustication de la Charente-Maritime, la lutte anti-moustique, ce n’est pas seulement pendant la saison des moustiques. Il travaille toute l’année dans la lutte contre le Culicidae. Ce service est mandaté par l’ARS Nouvelle Aquitaine pour la mise en place de la surveillance et du traitement contre le moustique commun comme le moustique tigre, responsable de la transmission de maladies telles que le zika et la dengue.

Leur travail consiste notamment à poser des pièges dans les zones à haut risque d’invasion. Cela va permettre de facilement les recenser. Pour le traitement, le service de démoustication utilise un produit bio « le bacille de Thuringe » qui est homologué en Europe. Mais l’ARS précise que le but de ces traitements n’est pas d’éradiquer complètement les moustiques. L’objectif, c’est de réguler la population. Il ne faut pas oublier que le moustique joue un rôle dans l’écosystème.

Un appel aux citoyens

Les autorités locales rappellent que le moustique tigre est un super-reproducteur qui n’a besoin que d’un bouchon de bouteille rempli d’eau pour pondre ses œufs. Et il aime bien pondre non loin de potentiels repas de sang puisque ce n’est pas un grand voyageur. Il ne va pas outre 150m du lieu de ponte. Il est donc important que chacun prenne soin de ses extérieurs en éliminant tout ce qui est point d’eau stagnante et en taillant régulièrement les haies.

L’Anses appelle donc les habitants à signaler la présence de moustique tigre dès qu’ils en voient un sur le site signalement-moustique.anses.fr . Rappelons que la Nouvelle Aquitaine comptait 61 cas importés de dengue en 2020 mais aucun cas autochtone.

L’Alsace aussi très touchée par le moustique tigre

Le moustique tigre est implanté et actif dans le Bas-Rhin (en 2015) et le Haut-Rhin (en 2016) qui sont désormais placés en vigilance rouge. Et ce sont d’ailleurs les seuls dans le Grand Est à être concernés. Et cette année, le moustique tigre s’est montré nettement plus agressif.

Cause de cette invasion vers le mois de juillet : de très fortes pluies, condition sine qua non pour la prolifération des moustiques. Au mois de juillet, on parlait déjà de 579 mm de précipitations dans le Bas-Rhin alors que la saison n’était pas encore terminée, contre seulement 507 mm en 2020. Résultat : les cours d’eau sortent de leurs lits, inondant ainsi les œufs de moustiques tigres déposés dans les alentours.

Impossible donc de ne pas faire sa promenade sans se faire happer par une horde de moustiques. N’oublions pas le risque accru de contracter une maladie à cause d’une piqûre de moustique. Certaines communes se sont lancées corps et âme dans une lutte acharnée contre le moustique tigre. C’est le cas de la commune de la Wantzenau qui a décidé d’installer des bornes anti-moustiques pour venir à bout de ces insectes buveurs de sang.

Des solutions en plus

Certes, de nombreuses communes ont décidé de mettre en place différentes mesures pour limiter la prolifération des moustiques, notamment du moustique tigre. Mais ça reste des mesures collectives. Chaque ménage peut participer pleinement à cette lutte en prenant les mesures de base comme éliminer les potentiels gîtes larvaires ou utiliser des anti-moustiques adéquats.

N’oublions pas la solution moustiquaire qui reste encore la plus efficace. En plus, pas de produit chimique qui pourrait irriter les voies respiratoires. Tranquilisafe a donc conçu des moustiquaires ajustables pour portes, fenêtres et baies vitrées pour empêcher les moustiques de s’inviter chez vous tout en aérant votre maison.

Mais Tranquilisafe, ce ne sont pas que des moustiquaires pour la maison. La marque a également pensé aux plus petits en concevant une moustiquaire nomade compatible avec la nacelle, la poussette et le lit parapluie. Livrée avec sa housse, cette moustiquaire est facile à emporter partout.

Tranquilisafe, ce ne sont pas que des moustiquaires pour la maison. Vérandas, terrasses couvertes, et même vans, on peut faire des moustiquaires pour tout. En plus, nos moustiquaires sur-mesure sont fabriquées par notre équipe de couturières de l’atelier de couture à l’Esat de Gap.

Bref, la lutte contre les moustiques, notamment le moustique tigre vecteur de plusieurs maladies tropicales, fait rage un peu partout en France. Fortes pluies, montées des eaux, il faut croire que le changement climatique qui s’est fait ressentir cette année a été profitable aux moustiques. En plus des mesures prises par les autorités locales, pensez à installer une ou plusieurs moustiquaires Tranquilisafe chez vous.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page