Les insectes, des espèces en déclin?
Avez-vous remarqué que de moins en moins d’insectes viennent s’écraser sur votre pare-brise? Ce serait parce qu’ils sont en voie de disparition. C’est du moins ce que dit ce rapport publié dans la revue Biological Conservation. Il s’agit du résultat de l’analyse de 73 recherches sur le sujet par des experts. Cela concerne environ 30% des espèces d’insectes existantes. « Le plus massif épisode d’extinction » depuis les dinosaures pour les auteurs de cette étude. On vous dit tout dans cet article.
L’étude
Avant toute chose, rappelons que les insectes sont des espèces qui ont pu survivre à 400 millions d’années d’évolution. Il existe aujourd’hui plus d’un million d’espèces sur terre, sans compter celles qui n’ont pas encore été découvertes. Les insectes représentent donc aujourd’hui 80% de la faune animale. Il est donc indéniable qu’ils tiennent une place importante dans l’écosystème planétaire. Pourtant, d’après cette étude, quelque 41% de ces espèces sont aujourd’hui en voie de disparition. C’est deux fois plus important que le déclin des vertébrés.
Normalement, chez les animaux, lorsqu’une espèce disparaît, une autre vient la remplacer. Les pigeons, par exemple, viennent remplacer certaines espèces endémiques en France. Mais pour les insectes, il en est tout autre. Ce ne sont pas que les espèces peu communes qui sont touchées par ce phénomène. Les espèces que nous rencontrons tous les jours comme les abeilles connaissent également un déclin de plus de 50%. Certes, des espèces plus résistantes aux insecticides comme les fourmis et les bourdons fébriles tentent de les remplacer, elles ne se reproduisent pas assez vite. Elles sont donc loin de compenser la disparition des abeilles etc.
Les chiffres ne sont guère mieux du côté des coléoptères. Mais il n’y a rien de bien étonnant dans cette situation avec le changement climatique. En effet, les parties humides du globe ont reculé de 85%, laissant ainsi les insectes aquatiques tels que les libellules, privés de leur habitat naturel. Il ne faut donc pas s’étonner de voir leur population diminuer à vue d’œil.
Le co-auteur de l’étude et biologiste à l’Université de Sydney, Francisco Sanchez-Bayo lance l’alerte. Il pourrait ne plus y avoir d’insectes dans le monde dans 100 ans si nous continuons sur cette lancée.
Qui ou quoi faut-il blâmer pour tout ça ?
En haut de la liste des causes de cette disparition croissante des insectes : l’homme. Depuis 20 ans, nous avons laminé plus de 40 millions d’hectares de forêts dans le monde. Et les semblants de gestes rédempteurs, les reboisements, sont très loin de compenser ces pertes. Ce phénomène touche davantage les forêts amazoniennes que celles qu’on trouve en Europe. Mais l’homme, en bon destructeur qu’il est, ne se contente pas de détruire les forêts. Il s’attaque aussi aux prairies et autres zones humides, habitats naturels de centaines d’espèces d’insectes.
Mais l’homme n’est pas le seul responsable. La crise climatique fait également partie de la liste. Les incendies de forêts comme ceux qui se sont produits en Europe, ont aussi contribué à détruire l’habitat naturel de ces espèces.
Les zones régionales, les mauvais élèves
Cette étude a montré une certaine disparité entre les régions en fonction des activités qu’y mènent les hommes et l’intensité de celles-ci. En Amérique du Nord et en Europe, les papillons, les abeilles et autres insectes pollinisateurs (papillons, abeilles etc) disparaissent beaucoup plus vite dans les zones agricoles. Mais comment expliquer tout ça ? Les pesticides fréquemment utilisés n’agissent pas uniquement sur les nuisibles. Tous les insectes, nécessaires ou pas, y passent. Il y a aussi la transformation des terres pour faire de l’agriculture intensive, supprimant ainsi l’habitat naturel de centaines d’espèces d’insectes.
Cette étude a aussi montré qu’il a 80% de moins d’insectes qui finissent plaqués sur les pare-brises dans certaines régions. Les insectes, indispensables pour l’homme
On n’y pense pas toujours mais les insectes sont indispensables à l’homme. Comment ? De nombreux vertébrés se nourrissent d’insectes (les oiseaux, les poissons etc). Le déclin des insectes sera alors synonyme de déclin de ces animaux. Pourtant, certains d’entre eux nous permettent de nous débarrasser des nuisibles comme les moustiques. La chauve-souris, par exemple, fait partie de cette catégorie.
Comme nous l’avons évoqué, la disparition des insectes pollinisateurs pourrait avoir un impact néfaste sur l’agriculture. Eh oui, certaines plantes ne peuvent se reproduire sans ces insectes. Avec un effet boule de neige, cette situation pourrait représenter un risque pour la survie de l’homme. Pour compenser cette dégradation des espèces pollinisatrices, les agriculteurs procèdent aujourd’hui à la pollinisation à la main ou avec des drones, bref, des techniques extrêmement coûteuses.
Que pouvons-nous faire pour stopper tout ça ?
La première chose à faire, c’est de réduire le recours aux pesticides en agriculture, de trouver des alternatives beaucoup moins agressives pour les insectes. L’agro-écologie évolue et les recherches ne marchent pas. Il faut aussi ralentir l’expansion des champs pour préserver l’habitat naturel de nombreuses espèces.
Et les moustiques dans tout ça ?
On parle beaucoup de déclin des insectes, mais les moustiques semblent bien se porter, par contre. Tout ça semble bien ironique puisque les insectes indispensables à la survie des hommes sont touchés tandis qu’une espèce responsable de plus de 800.000 décès chaque année dans le monde continue de proliférer. Et que dire du moustique tigre qui occupe aujourd’hui plus de 60% du territoire français et ne semble pas vouloir freiner son élan. Mais les moustiques joueraient aussi un rôle dans l’écosystème.
En attendant, il faut savoir se protéger de leurs piqûres avec les nombreuses maladies que peuvent transmettre ces bestioles. Comment ? Il existe différentes façons.
Les produits chimiques
Les produits chimiques ont le mérite d’être efficaces. Mais sait-on vraiment ce qu’ils contiennent ? Oui, bien sûr. Les bombes insecticides sont à base de Deet. Cette molécule ne se contente pas seulement de faire fuir les moustiques. Elle s’attaque directement à leur système nerveux et finit par les tuer. Est-ce que ça pourrait aussi avoir le même effet sur les humains à la longue ? Des études sur le sujet sont en cours. Mais mieux vaut rester vigilant et ne pas les utiliser sur les plus petits.
Les vêtements imprégnés sont une bonne alternative. Traités à la perméthrine, ils repoussent les moustiques. L’avantage avec ce type de produit, c’est qu’il est efficace et résistant. En effet, ces vêtements imprégnés gardent 80% de leur efficacité même après 30 lavages. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’y a aucune odeur agressive. Mais attention, la perméthrine ne protège que les parties couvertes du corps. Pensez donc à prendre une protection supplémentaire ou à porter des vêtements longs.
Une alternative plus douce
L’aromathérapie veut aussi apporter des solutions pour vous débarrasser des moustiques. Et beaucoup optent aujourd’hui pour les lotions, les crèmes et les sprays anti-moustiques. Moins agressifs que les insecticides chimiques, ces produits ont un temps d’action moins long. Si les fabricants promettent une efficacité de 6 à 8 heures, la réalité en est toute autre. Pensez à rajouter une couche toutes les deux heures ou lorsque vous entendez les premiers bourdonnements aux alentours.
Si ces produits plaisent bien sur le papier, n’oublions pas qu’ils sont à base d’huiles essentielles. Et les HE, ce n’est pas pour les moins de trois ans, ni pour les femmes enceintes. Pourtant, de nombreux parents choisissent les bracelets anti-moustiques pour leurs bébés. Et pourtant, ces produits contiennent aussi des huiles essentielles. On aborde d’ailleurs le sujet dans cet article.
La moustiquaire
La moustiquaire reste la meilleure façon d’empêcher les moustiques de fricoter avec vous. C’est sans produits chimiques, donc fait pour tout le monde. Installer des moustiquaires sur les portes et fenêtres c’est dresser une barrière qui empêche les moustiques d’entrer chez vous. Et ce n’est pas que pour les moustiques. Comme ce n’est pas pour demain que les insectes vont disparaître de la surface de la Terre, il faut se protéger. Même s’ils ne transmettent pas de maladies, certaines espèces sont une vraie source de nuisances.
Tranquilisafe propose des moustiquaires ajustables, faciles à installer et disponibles en plusieurs dimensions. Mais si vous ne trouvez pas la taille que vous recherchez, vous pouvez demander des moustiquaires sur-mesure. L’avantage des moustiquaires Tranquilisafe, ce sont les aimants placés un peu partout qui leur permettent de s’ouvrir et de se refermer toutes seules. Grâce aux coutures d’arrêt, la moustiquaire ne se défait pas après avoir été coupée.
Avoir une moustiquaire n’est pas ce qu’il y a de pratique lorsqu’on a des animaux de compagnie. Prenons comme exemple la chatière qui sera complètement bloquée si vous installer une toile. Heureusement, Tranquilisafe a pensé à tout. Il suffit de relever le bas de la moustiquaire et de le fixer avec le scratch. Voilà l’accès à la chatière entièrement libéré.
Bref, les insectes qui sont utiles à l’écosystème comme les abeilles sont en train de disparaître doucement. Mais ceux qui nous embêtent, notamment les moustiques semblent au contraire prospérer. Se protéger à l’aide d’anti-moustiques en tous genres mais surtout la moustiquaire Tranquilisafe est plus que nécessaire.