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La mouche charbonneuse: la mouche vampire!

Vous trouviez que les mouches étaient tout ce qu’il y a de plus embêtant. Et pourtant, dans les fermes, on vit un cauchemar à cause de la fameuse mouche charbonneuse. Mais la connaissez-vous ? Comment vous en débarrasser ? Nous vous disons tout dans cet article.

La mouche charbonneuse : comment la reconnaître ?

La mouche charbonneuse ou le stomoxe n’est pas vraiment un colosse. Sa taille moyenne est de 7 à 8 mm. A première vue, elle ressemble à sa congénère, la mouche domestique. Par contre, sa  trompe est bien en évidence tournée vers l’avant. Cet organe très robuste est celui que la mouche utilise pour siphonner le sang du malheureux bétail.

Comme les autres espèces de mouches, elle est pourvue de deux grands yeux rouge et brun. Son thorax est d’un gris parsemé de rayures noires. Son abdomen, quant à lui, est gris avec quelques taches noires.

Si vous êtes observateurs, vous verrez que lorsque la mouche charbonneuse est au repos, elle a les ailes écartées. En diptère fier, elle garde souvent la tête haute, contrairement à la mouche domestique qui, elle, garde la tête en bas.

La mouche charbonneuse affectionne particulièrement les chevaux, les bovins et les ovins. C’est donc naturellement  qu’on la surnomme la mouche des étables. Entre avril et octobre, c’est une véritable invasion dans les fermes. Mais pourquoi la campagne ? Parce que les mouches y trouvent de la matière végétale en abondance, du fumier et des déjections en tous genres. Rappelons que nos amis diptères en ont besoin pour se reproduire.

En plus d’être énervante et piquante, la mouche charbonneuse est aussi une petite insolente. Après sa basse besogne, elle ne se cache pas. Non, elle se prélasse impunément au soleil une fois le ventre plein. En groupe, ces satanées bestioles prennent place sur les murs, les troncs d’arbres, les vitres etc. Et si, à cet instant précis, vous avez le malheur d’ouvrir vos fenêtres, elles  n’hésiteront pas à s’inviter chez vous.

La mouche charbonneuse : comment se nourrit-elle ?

La mouche domestique, nous la connaissons comme une dévoreuse de pourritures et de déjections. Mais ce n’est pas le cas de la mouche charbonneuse. C’est un insecte hématophage, c’est-à-dire qu’elle se nourrit principalement de sang. Elle prend un à deux repas de sang chaque jour. Et ici, ce n’est pas seulement les femelles. Les mâles s’y mettent également.

Mais attention, elle ne se nourrit pas seulement de sang. Elles sont aussi friandes de nectar de fleur et de pollen. Pourquoi ? Parce qu’elle a besoin de sucre qui lui donne toute l’énergie dont elle a besoin pour voler.

Et comment suce-t-elle le sang ?

Rappelez-vous, la mouche charbonneuse est pourvue d’une trompe ultrarobuste. Elle est tellement résistante qu’elle peut blesser toute source d’hémoglobine se trouvant sur son chemin, humain ou animal.

La trompe est composée de trois pièces : le labium ou la lèvre inférieure, le labre ou la lèvre supérieure et l’hypopharynx. Ils forment ensemble deux tubes. La mouche injecte sa salive dans le derme de sa victime par le tube fin. C’est par le tube le plus large que le sang est ensuite aspiré.

La mouche charbonneuse ne pique pas n’importe où, à croire qu’elle a des connaissances en médecine. Eh oui, elle préfère piquer la partie inférieure des membres des bovins et des chevaux. Pourquoi ? Parce que le pelage est moins dense et du coup, les vaisseaux sanguins sont plus à sa portée.  Et on ne peut que constater cette préférence en voyant les mouches s’agglomérer autour des pattes de leurs victimes.

Certaines espèces de mouches charbonneuses, par contre, préfèrent des zones plus stratégiques : le dos et les cornes. Tout ça pour entendre les mouvements intestinaux de l’animal, les prémices d’une bouse bien fraîche. A la moindre alerte, la nuée de mouches va se précipiter vers le postérieur de l’animal. Les femelles vont se ruer vers la bouse dès qu’elle est déposée pour y pondre leurs œufs.

Comment se développent-elle ?

Le cycle de développement de la mouche charbonneuse se fait en six étapes comme pour n’importe quelle espèce de mouches : œufs, trois stades à l’état de larve, nymphe et mouche adulte).

Après avoir été fécondée, la femelle a besoin de sang pour les œufs qu’elle va pondre. Pour déposer ses œufs, elle a besoin de matière végétale en décomposition avec un peu de déjections en bonus. Ça peut être du fumier, du gazon coupé etc. Ces œufs éclosent et deviennent des larves de stade I. Si vous vous demandez à quoi ça ressemble, eh bien, ça a l’air d’un asticot. Les larves passent ensuite par les deux stades. Après le stade III, les larves deviennent des nymphes. De là sortira alors la mouche adulte, prête à piquer et à se reproduire. Tout ce processus se fait en 60 jours si la température tourne autour de 15°C. Mais le cycle est réduit  à 12 jours si la température atteint les 30°C.

Les nymphes peuvent survivre à une température de 20 à 30°C. En dessous ou  en dessus de cet intervalle, leur taux de mortalité est accru.

La mouche charbonneuse, une véritable enquiquineuse

Il existe une variété de mouches charbonneuses qui attaquent le jour et tout ça avec une agressivité sans nom. Elle préfère les chevaux, les moutons, les chèvres et les vaches. Mais attention, ils ne sont pas les seuls. Les chiens et les hommes peuvent aussi vite devenir des cibles de choix pour nos amis diptères.

Elle est encore plus agressive avec les chiens. De nombreuses piqûres entraînent un saignement des bouts d’oreille chez nos amis quadrupèdes.

Mais en plus de piquer, la mouche charbonneuse est le cauchemar des fermiers. Les bourdonnements incessants, les piqûres douloureuses et l’acharnement sur le bétail ont pour effet d’énerver les pauvres bêtes. Résultat : elles refusent de se reposer ou de se nourrir comme il faut.  Et ce n’est pas sans impact sur les élevages.

Primo : les éleveurs doivent mettre en œuvre différentes manières de se débarrasser des mouches, et ça a un certain prix. Secundo : les entrées d’argent sont aussi affectées. La pullulation des mouches entraîne une baisse de 0.7% à 40 %  de la production laitière et une baisse de 20 % de la prise de poids quotidienne des bovins. Il y a de quoi faire couiner nos éleveurs. En 2012, aux Etats-Unis, les stomoxes ont causé des pertes de 2.2 milliards de dollars par an d’après cette étude.

La mouche charbonneuse, vectrice de maladies

Non seulement la mouche charbonneuse dérange et pique sans ménagement, mais elle est aussi vectrice de maladie. Eh oui, comme toute mouche qui se respecte, elle transmet, à  travers sa salive, bactéries et nématodes en tous genres. Mais en plus, elle transmet la maladie du charbon (d’où son nom). Aussi connue sous le nom  de l’anthrax, c’est une arme biologique qui a été exploitée pendant la seconde guerre mondiale et qui continue de faire parler d’elle jusqu’à aujourd’hui.

Comment calmer une piqûre de la mouche charbonneuse ?

Comme on l’a dit, la piqûre de la mouche charbonneuse est particulièrement douloureuse. Elle prend généralement pour cible la partie la plus exposée en été : les jambes. Donc, si vous sentez un pincement vif, passez tout de suite la partie piquée sous l’eau froide. Vous pouvez également y mettre un glaçon. Le froid va soulager la micro brûlure et va empêcher que la piqûre ne gonfle.

Si c’est trop tard et que la piqûre a déjà gonflé, utilisez une crème apaisante. Vous pouvez également utiliser de l’huile essentielle de lavande vraie. C’est à la fois un anti-inflammatoire et un anesthésiant local, mais pas que ! Il s’agit aussi d’un antiseptique et d’un cicatrisant naturel. Il suffit d’appliquer une goutte sur la piqûre.

La moustiquaire : le meilleur moyen de se protéger des mouches

Si vous ne voulez pas que les mouches charbonneuses prennent d’assaut votre maison, vous piquent et vous transmettent diverses maladies, choisissez la solution la plus efficace : la moustiquaire. Eh oui, installées sur toutes les ouvertures de votre maison, ces barrières vont empêcher non seulement les mouches charbonneuses, mais aussi les mouches domestiques, les moustiques et autres insectes de détruire votre havre de paix.

Oui, on parle de moustiquaires, mais on veut quelque chose de pratique et d’efficace. La moustiquaire ajustable Tranquilisafe est la solution pour vous.

Tranquilisafe et praticité

Primo, on n’a pas envie d’attendre qu’un professionnel vienne pour installer une moustiquaire. La moustiquaire Tranquilisafe vous épargne tout ça. Même en étant un bricoleur du dimanche, vous pouvez installer vous-même votre moustiquaire. Tout ce que vous avez à faire c’est prendre les mesures de vos ouvertures, de trouver les dimensions correspondantes dans notre catalogue, passer commande et poser votre moustiquaire. Nous vous disons dans cet article comment choisir votre moustiquaire ajustable.

En plus, pas besoin de vous demander à longueur de journée si la moustiquaire a bien été refermée sous peine de laisser entrer les mouches charbonneuses. Eh oui, nos moustiquaires s’ouvrent à votre passage et se referment automatiquement avant même que vos invités indésirables aient le temps de faire bzzzz. Tout ça, c’est grâce à notre système aimanté.

Tranquilisafe, des moustiquaires pour tout

Vous n’avez pas envie que les mouches charbonneuses viennent s’attaquer  à votre bétail. Une moustiquaire dans les étables, est-ce possible ? Nul ne le sait, mais quoi qu’il en soit,  Tranquilisafe peut vous faire des moustiquaires sur-mesure pour n’importe quelle utilisation, n’importe quelle forme et n’importe quelles dimensions.

Bref, la mouche charbonneuse est loin d’être un enfant de chœur. Vectrice de maladie, piqueuse agressive, et siphonneuse de sang, mieux vaut s’en protéger. La moustiquaire aimantée ajustable ou sur-mesure Tranquilisafe est la solution pour stopper une éventuelle invasion. Découvrez dès maintenant nos produits.

 

 

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