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Une première saison réussie pour Qista à Crest

Les moustiques semblent être plus actifs cette année. Les mesures anti-moustiques et les opérations de démoustication se sont succédé. Mais il faut se l’avouer, l’environnement ne va pas nous dire merci pour tout ça. De nombreuses communes comme Crest ont donc choisi d’installer des bornes anti-moustiques Qista.

Ce dispositif venant du sud de la France se veut être une alternative éco-responsable et non-toxique à tous ces produits. Après une première saison, les autorités crétoises se disent satisfaites. Mais Qista, qu’est-ce que c’est ? On vous dit tout.

Qista : la story

Aujourd’hui, les Bti ou les bactério-insecticides sont les plus utilisés en Europe pour les opérations de démoustication. Ils ont été inventés il y a quarante années de cela comme une alternative aux insecticides chimiques. Il y a quatre décennies, c’était une véritable révolution. Mais en cette ère où on prône la protection de l’environnement, c’est devenu presque obsolète.

Dégoûtés par ces produits de démoustication nocive pour la santé et pour la planète, deux compères, Pierre Bellagambi et Simon Lillamand, veulent une solution beaucoup plus écologique. Respectivement économiste et ingénieur, ils créent alors Techno BAM en 2014 à Sénas dans les Bouches-du-Rhône.

Deux ans plus tard, Qista voit le jour. Une borne anti-moustique qui respecte l’environnement. Ils l’expérimentent donc dans le  parc régional de Camargue. Les résultats sont positifs puisque les bornes ont permis de réduire de 88% les piqûres dans un rayon de 30 à 60 mètres.

La société est restée en Bouches-du-Rhône, à Sénas. Elle emploie aujourd’hui 45 salariés. On en trouve déjà dans les endroits à fortes fréquentations dans les villes telles que Bordeaux, Marseille, Arles et Toulouse.

Comment fonctionne la borne anti-moustique Qista ?

Le moustique est particulièrement friand des odeurs humaines. Eh oui, pour nos diptères préférés, il n’y a rien de mieux qu’une bonne odeur de transpiration pleine d’acide lactique. C’est pour ça qu’ils affectionnent les sportifs, comme ce qui s’est passé à Agen.

Mais ce qu’il aime aussi par-dessus tout, c’est la respiration humaine. Tout ce dioxyde de carbone qui en découle est un doux parfum aux narines du moustique. Et la borne anti-moustique lui donne ce qu’il veut. Ce dispositif utilise un leurre à base de phéromones qui reproduit l’odeur humaine. Une bouteille de gaz carbonique accompagne le dispositif pour reproduire l’expiration. Envoûtés par ces effluves délicieux, les moustiques s’y ruent sans hésiter. Ils sont alors aspirés dans un sac duquel il n’y a aucune issue possible. Rappelons que, sur le papier, une borne Qista peut attirer les moustiques qui se trouvent dans un rayon de 60 mètres en champ libre. Elle capture en moyenne 7.800 moustiques en un mois.

Mais la Qista ne se contente pas de capturer les moustiques. Grâce à l’ordinateur intégré, la borne donne en temps réel le nombre de moustiques capturés. L’utilisateur a accès à ces informations à tout instant. Mais pourquoi faire ? Ça leur permettra de prendre des mesures si besoin, comme déplacer les bornes. Ça  permettra aussi de faire des comparaisons des taux de présence des moustiques à chaque saison.

La Qista un peu partout

Les municipalités sont de plus en plus nombreuses à installer des bornes anti-moustiques Qista. A Hyères, par exemple, les moustiques avaient impacté l’économie de la commune en s’attaquant aux restaurants et hôtels. Aujourd’hui, la municipalité en sera peut-être à 500ème appareil d’ici 2022.

Saison réussie pour Qista à Crest

C’était au mois de juin dernier que la municipalité de Crest avait lancé l’opération moustiques avec les bornes anti-moustiques Qista.  En quatre mois, ce sont quelque 17.000 insectes qui ont été pris dans les filets des cinq bornes anti-moustiques installées. Rappelons que les dispositifs ont été placés sur le quai des marronniers et des environs. Même si certaines bornes étaient moins efficaces que d’autres, la satisfaction est au rendez-vous, d’après Stéphanie Karcher, première adjointe au maire de Crest. Les meilleures bornes ont capturé 50 moustiques en moyenne par jour.                            

Mais si cette saison a été un succès, les bornes Qista de Crest ont été désactivées. Les données recueillies vont être étudiées pour identifier les endroits stratégiques. Elles resteront bien au chaud pour l’hiver et ressortiront peut-être à la prochaine saison. Pourquoi peut-être ? Les bornes utilisées jusque-là, en bon dispositif écologique fonctionnant à l’énergie solaire. Deux bornes entièrement électriques sont actuellement en phase de test. Ces dispositifs ont été installés du côté du quartier Saint-Antoine. S’ils s’avèrent efficaces, ils pourront remplacer les bornes solaires qui sont plus chères.

Les particuliers aussi ?

Mais il n’y a pas que les municipalités qui ont été séduites par Qista. D’après les chiffres de la société, les particuliers constituent 50% des commandes. Mais avec plus de 1000 euros l’unité, ce n’est pas à la portée de tout le monde. Rappelons qu’elles sont vendues à 1800 euros l’unité pour les collectivités.

Efficace, mais insuffisant

Même si les collectivités qui ont choisi d’installer des bornes anti-moustiques Qista se disent satisfaites, c’est loin d’être suffisant. En effet, capturer 50 à 60 moustiques par jour est loin d’être suffisant lorsque des centaines prennent leurs envols. Comment cela ? Comme nous le savons, une femelle moustique peut pondre 200 œufs cinq fois dans sa vie tandis qu’un moustique tigre pond 150 œufs environ tous les 12 jours. Des mesures supplémentaires ne seront donc pas de trop. Mais lesquelles ?

Sus aux gîtes larvaires !

Si on veut éviter la prolifération des moustiques, pourquoi ne pas attaquer à la source en cassant leur cycle de développement ? Mais comment ? Comme nous le savons, le moustique a besoin d’un partenaire, d’un repas de sang mais surtout d’un peu d’eau stagnante pour pouvoir se reproduire. En les privant de cet endroit humide, on les empêche de se reproduire, du moins autour dae chez nous.

De nombreuses communes ont eu droit à de fortes précipitations pendant le mois de septembre. Une situation qui a été favorable aux moustiques. La meilleure chose à faire c’est de faire régulièrement un petit tour de l’extérieur et de vider en passant tous les récipients qui contiennent de l’eau stagnante. Le moustique tigre n’a besoin que de l’équivalent d’un bouchon d’eau pour déposer ses œufs. Coupelles, pots cassés, jouets extérieurs… tout doit être vidé. Couvrez les réservoirs d’eau d’une toile moustiquaire, ça ne retient pas l’eau contrairement à la bâche.

Mais pour que ça soit vraiment efficace, il faut que tout le voisinage s’y mette. Pourquoi ? Parce que même le moustique tigre, le plus paresseux de son espèce, vole jusqu’à 150 mètres du lieu de ponte. C’est d’ailleurs pour ça que des brigades du moustique tigre ont été créées dans plusieurs communes. D’autres comme Alès ont même mobilisé les enfants dans cette lutte anti-moustique.

On s’équipe de moustiquaires

Bien qu’utilisée depuis des siècles, la moustiquaire reste encore aujourd’hui le meilleur moyen de se protéger des moustiques. Et avec le temps, on la veut toujours de plus en plus pratique. C’est pour ça que Tranquilisafe a conçu des moustiquaires aimantées de très grande qualité. Pas de toile qui se déchire au moindre coup de griffes du chat. Tranquilisafe a choisi la fibre de verre pour ses moustiquaires, de quoi vous garantir une bonne résistance aux chocs.

Les moustiquaires ajustables Tranquilisafe sont faciles à installer, même pour le bricoleur du dimanche que vous êtes. Il faut juste avoir du temps et savoir manier un mètre et une paire de ciseaux. Ici, pas de risque que tout se découse  lorsque vous découpez grâce aux nombreuses coutures d’arrêt. Tranquilisafe propose différentes dimensions pour portes, fenêtres et baies vitrées, mais pas que. On peut aussi faire des moustiquaires de n’importe quelle taille et pour n’importe quelle utilisation, la preuve ici.  

Pour encore plus de protection pour bébé, Tranquilisafe a conçu une moustiquaire à support universel qui s’adapte aux lits de  60x120cm et 70x140cm. Il suffit juste de visser le support et voici bébé protégé dans son petit voile blanc ornée de rubans satinés.

Bref, la borne anti-moustique Qista semble avoir un franc succès à Crest comme dans d’autres communes. C’est une alternative écologique et efficace aux produits utilisés pour la démoustication. Mais c’est loin d’être suffisant. Chacun doit adopter les bons gestes pour limiter la prolifération des moustiques. Compléter toutes ces mesures avec des moustiquaires Tranquilisafe sur toutes les ouvertures, c’est s’assurer une protection optimale contre ces suceurs de sang.

 

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